Qu’il me pardonne
L’auteur du « Petit-Bourgeois gentilhomme »
Ce propos si léger
Pour dire sa révolution
Son rêve croyable
D’abattre le capitalisme
De changer la société
Pour dire le goût qu’ont ses phrases
Chargées de ferveur de soin
Dont l’orbe allume le feu nécessaire
D’où émergent, tels des dos de baleines sorties prendre l’air
Des mots-sémaphores, morale individuelle, écologie,
Suffisants pour lever le futur
Vitaminer la Thunberg
Ranimer l’Éluard
Extasier la jeunesse
Qui brandirait ses larmes
En étendards de perles
Qu’on lise ces pages
De sagesse brûlante
Et que mes mots de rien
En soient juste l’hommage
Graines jetées au vent
Editions AGONE
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