lundi 1 novembre 2021

Pour Alain Accardo

 




Qu’il me pardonne

L’auteur du « Petit-Bourgeois gentilhomme »

Ce propos si léger

Pour dire sa révolution

Son rêve croyable

D’abattre le capitalisme

De changer la société

Pour dire le goût qu’ont ses phrases

Chargées de ferveur de soin

Dont l’orbe allume le feu nécessaire

D’où émergent, tels des dos de baleines sorties prendre l’air

Des mots-sémaphores, morale individuelle, écologie,

Suffisants pour lever le futur

Vitaminer la Thunberg 

Ranimer l’Éluard

Extasier la jeunesse

Qui brandirait ses larmes

En étendards de perles


Qu’on lise ces pages

De sagesse brûlante

Et que mes mots de rien

En soient juste l’hommage

Graines jetées au vent


Editions AGONE

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