Voici venue la nuit de l’oppression Les rouages les couloirs les cellules Les cliquetis le cerveau capturé Le soleil à gueule de néon La gardienne adonnée à Méduse Quels parfums mettra-t-on dans tes veines Dehors les rues que tu n’entends pas Les dents qui tintent les tweets qui grincent Le pavé demande ce qui bat si fort On butine les fleurs de la rage Pour qu’un rayon de miel Passe les barreaux de ta cage Et la nuit t’appartienne Ils crient parce que tu as crié Ils osent parce que tu as osé Ils disent ce qu’hier ils taisaient Ta couche maigre n’est pas l’essentiel On pourra t’oublier tu le sais te salir Le pouvoir est roi à ces tours de passe-passe Il reste l’espoir qu’un jour la lumière efface La nuit de l’oppression Manifestations en Russie pour la libération d’Alexeï NAVALNY 23 janvier 2021
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