En vagues de jadis
Rissolées au chaudron du temps
Ça joue ça pousse ça pulse
Les têtes blanches en salle
Ont les feuilles affolées
Le piano roule déroule structure
Des notes que la batterie soutient
Emballants ballets de balais
La flûte oiseau-perché-de-paradis
A son tour les capture
Billes boules translucides
Dont l’éclat embroussaille
La barbe des clarinettes
Que dit le texte propulsé en anglais ?
Tous
ensemble go
Une note pour quatre
Free bois cherche Everest
Accompagné de sherpa-contrebasse
Flûte/piano verres brisés aussitôt recollés
Vient le temps de la paix
De l’apaisement tranquille
De l’impression de rêver
Tant cette musique remplit
Mais le piano soudain
Lit le sable en accéléré
Les marées de gammes déferlent
Les falaises du club
Opérées par les doigts
Qui montent descendent le clavier
Flambent d’autant rougir
Regarde bien auditeur ébahi
Le chanteur crawler dans l’air
Ses mots sont vigie
Il sourit whisky lâche sa feuille et rit
Aux extravagances des toms derrière lui
Pour pénétrer un solo
Il y a toujours une porte
Des panneaux (nica) solaires plein la tête
Pannonica, Nantes, 30 novembre 2022
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