Le
vide
Devenu
la respiration
Des
rues suffoquées d’absence
Les
vies dans le halo d'appartements
La
crainte ancienne revenue
Sans
odeur sans goût sans visage
Masquant
les gens d'inutile
La
nuit gagnant la partie
S'efforcer
Avaler
la couleuvre du temps
Se
faire l'aède d’un demain
Qui
ne sera peut-être pas
Et
quand s'effaceront les circuits rares
Quand
l'art rejaillira des poumons
Quand
purs aux lèvres viendront les postillons
Quand
sous les pieds la plage brûlera
Que
le virus aura viré
Dehors
Dehors
Nous
flotterons
24
mars 2020, deuxième semaine de confinement
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